Le patrimoine de Forge-Philippe par

La forge

de Forge-Philippe

Au début du 19e siècle, la forge produit 200 tonnes de fer en barres pour une consommation annuelle d’environ 500 tonnes de charbon de bois.

Pour rejoindre le site, depuis l’église, descendez la rue jusqu’à arriver au pont qui marque la frontière au-dessus de la Wartoise (distance d’environ 500 mètres).

1 – Site historique de la forge

2 – Ancien bâtiment du régisseur

3 – Digue de la retenue d’eau

4 – Ancienne retenue d’eau

5 – Église de Forge-Philippe

Le site de la forge qui a donné son nom au hameau de Forge-Philippe se situe en France. Le passage de la frontière se fait sur la digue qui assurait autrefois la retenue d’eau nécessaire au fonctionnement de plusieurs roues (ou des tournants), qui faisaient partie de l’usine de la Forge-Philippe (observez les n°7 sur le plan).

Il ne subsiste rien de la forge, l’usine a été rasée après 1870 pour y installer une ferme. C’est Philippe de Lalis qui a fondé à cet endroit une forge d’affinage en 1575. Ce siècle de la Renaissance est une période prospère du fait de l’augmentation des besoins en fer dans tous les domaines : armure, artillerie, instruments agricoles et artisanaux. C’est également une période de paix dans nos régions. Elle est réaménagée en 1739 puis la Révolution (1789) sera une période d’arrêt de l’exploitation. Au début du 19e siècle, la forge produit 200 tonnes de fer en barres pour une consommation annuelle d’environ 500 tonnes de charbon de bois. Après un lent déclin, la forge terminera son activité en 1869.

Le bâtiment plus ancien qui se situe à proximité de la Wartoise du côté français avec l’inscription « Vieux Gauchez » est l’ancienne maison du régisseur de la forge (n°4 sur le plan). Derrière cette maison passe le bief qui assurait la régulation du niveau de l’eau dans l’étang en amont de la forge (voir les n°5 et 6 sur le plan).

Texte d’après la Société d’études de la province de Cambrai. (1929). Recueil : histoire de Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut Artois. Gallica.

Exemple de bocard à huit pilons pour casser le minerai et le calibrer avant le haut-fourneau

Ancien plan de l’usine de la forge.

Les lieux marqués du chiffre 7 sont les chenaux consolidés par des pieux pour conduire l’eau vers les différentes roues à aubes qui actionnaient les outils du forgeron.

Dans les médias

L’extrait ci-dessous atteste de la vente de la forge en 1843.

1 – Site historique de la forge

2 – Ancien bâtiment du régisseur

3 – Digue de la retenue d’eau

4 – Ancienne retenue d’eau

5 – Église de Forge-Philippe

Carte de Cassini – 1740

Sur la carte ci-dessous, on voit distinctement l’étang de la Forge Philippe ainsi que celui de la forge de Cendron un peu plus à l’ouest.

Carte du patrimoine local

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