La Wallonie fait face aujourd’hui à un défi majeur en matière de conservation de la nature : mettre un terme au recul de la biodiversité et, si possible, la restaurer. En ce domaine l’Union européenne a adopté deux directives la Directive Oiseaux (1979) et la Directive Habitats (1992) qui constituent la base d’un vaste réseau écologique : le réseau Natura 2000.
Le site se compose de prairies de fauche, de mégaphorbiaies, de cariçaies, et de quelques forêts riveraines. Grand panel d’habitats complétés par des étangs et des de quelques massifs forestiers.
La zone humide participe à la régulation du débit de la Wartoise (atténuation des crues, prévention des inondations et soutien d’étiage). Sa capacité de stocker et de restituer progressivement de grandes quantités d’eau permet l’alimentation des nappes d’eau souterraines et superficielles. En favorisant l’épuration grâce à sa riche biocénose, elle participe à la préservation de la qualité de l’eau.
La zone humide est un milieu de vie remarquable pour sa biodiversité.
De nombreuses espèces végétales et animales y sont inféodées.
C’est un lieu d’abri, de nourrissage et de reproduction pour de nombreuses espèces, indispensables à la reproduction des batraciens.
Ce lieu permet la nidification d’espèces rares comme le Pic noir. Dans les prairies on note la présence de populations importantes de Bécassine des marais en hivernage, mais aussi de Pies grièches écorcheurs nicheuses. Les quelques prairies de fauche accueillent le Traquet tarier en migration. Les étangs de la Lobiette et de la Forge Gérard, abritent des associations végétales intéressantes, très bien conservées, ainsi que de la mulette épaisse (Unio crassus).
La ferme est déjà présente sur la carte de Ferraris au XVIIIe siècle – 1770/1778