La frontière franco-belge s’étend sur 620 km, au nord-est de la France et au sud-ouest de la Belgique. C’est la deuxième plus longue frontière terrestre de la France métropolitaine après la frontière avec l’Espagne (plus longue de 3 km) ; c’est aussi la plus longue frontière terrestre de la Belgique, avant celle avec les Pays-Bas (450 km). Essentiellement en plaine et ne dépassant guère 504 m d’altitude en son point le plus haut sur le plateau ardennais, elle ne correspond à aucune limite naturelle, mis à part par exemple la Lys entre Armentières et Comines-Warneton et la Wartoise à Forge-Philippe.

La frontière thiérachienne et ardennaise, de Fourmies à Rocroi, a beaucoup varié et qui fut fixée par le second Traité de Paris de 1815. La France perd à ce moment un petit territoire mais de nombreuses positions stratégiques (Philippeville, Mariembourg, Chimay, Couvin, Fagnolle, Bouillon) ;

La Belgique fit sécession du Royaume uni des Pays-Bas lors de la Révolution belge en 1830. Cette sécession fut reconnue par la France en 1839 et la frontière entre la Belgique et la France date de cette époque.

Le tracé de la frontière découle des limites qui ont été précisées par le Traité des Limites (Traité de Courtrai) du 28 mars 1820 signé entre les Royaumes de France et des Pays-Bas. Il reprend plusieurs tracés précédents, entre divers États ayant disparu en 1830 :

  • Entre Binche / Maubeuge et Chimay / Fourmies : 1678, au traité de Nimègue entre le royaume de France et les Provinces-Unies
  • Entre Couvin / Revin et Agimont / Givet : 1678, au traité de Nimègue entre le royaume de France et la principauté de Liège

Les faces au nord, au sud et à l’ouest sont gravées de manière lisible avec les inscriptions BC, 1832 et S2

Les faces à l’est et supérieures sont plus marquées par le temps. On semble deviner un PC et un J3.

Autres éléments du patrimoine

Voir en plein écran